La Procréation Médicalement Assistée « à but sociétal » et la place des médecines complémentaires

La procréation médicalement assistée (PMA) encore appelée Aide médicale à la Procréation (AMP) consistait jusqu’en Août 2021 à apporter une aide technique aux couples hétérosexuels qui avaient des difficultés médicalement prouvées à concevoir naturellement ou en cas de maladie transmissible génétiquement. Ces techniques recouvrent l’insémination artificielle (sperme du conjoint ou donneur introduit dans l’utérus), fécondation in vitro (FIV) de spermatozoïdes et d’ovocytes avec transfert des embryons dans l’utérus.

Grâce à la loi du 2 Août 2021, cette possibilité a été ouverte à toutes les femmes qui ont un projet parental, aux couples homosexuels, comme aux célibataires. C’est un changement de paradigme puisque l’infertilité ne conditionne plus ce recours à la PMA. D’où le nom de « PMA sociétale ».

https://www.vie-publique.fr/eclairage/19432-bioethique-louverture-de-la-pma-toutes-les-femmes#:~:text=La%20loi%20du%206%20ao%C3%BBt,consentement%20%C3%A9crit%20du%20couple%20concern%C3%A9.

Nous, gynécologues, devons informer toutes nos patientes, avec ou sans projet parental proche, de la possibilité de préservation ovocytaire entre 29 et 37 ans, consistant à réaliser une stimulation ovarienne ayant pour but de congeler leurs ovocytes pour un usage ultérieur éventuel.

Cela pose de nombreux questionnements et il est très délicat d’aborder le sujet en consultation:

-soit la patiente n’a pas de compagnon ou de compagne et le fait de lui parler de cette horloge biologique et de la baisse de la fertilité avec l’âge, peut l’inquiéter

-soit la patiente a un compagnon ou une compagne, mais n’est pas encore en désir de grossesse et le fait d’aborder le sujet avec elle peut être vécue comme une intrusion ou un jugement dans son projet parental.

Pour celles qui veulent effectivement accéder à une préservation ovocytaire « sociétale », il reste à leur expliquer comment va se passer la stimulation ovarienne par des injections d’hormone puis la ponction de l’ovaire pour recueillir les ovocytes (sous anesthésie générale) avec la nécessité en général de faire plusieurs stimulations et plusieurs ponctions pour avoir un stock d’ovocytes en nombre suffisant pour avoir de bonnes chances de grossesse.

Les pratiques complémentaires paraissent très adaptées pour accompagner la procréation médicalement assistée et tout particulièrement dans un but non médical. En effet, ces patientes sont à la recherche de pratiques « naturelles », dénuées de risques, permettant de récupérer rapidement après ces techniques hormonales et chirurgicales.

Quelle peut être la place de l’homéopathie dans ce cadre?

L’homéopathie peut permettre d’encadrer les gestes techniques: GELSEMIUM 15 CH la veille de la ponction, ACTAEA RACEMOSA 9 CH (5 granules 2 fois par jour le jour de la ponction) pour limiter les contractions après la ponction, ARNICA 9 CH (une dose le jour de la ponction et 5 granules 2 fois par jour les 3 jours suivant) pour récupérer après la ponction ovocytaire, OPIUM 15 CH (une dose globules une heure après l’anesthésie). Certaines patientes vivent mal la stimulation hormonale avec des gonflements, des prises de poids, des troubles de l’humeur et parfois des troubles du cycle ou un syndrome prémenstruel après la stimulation. Des prises en charge par THUYA 15 CH (5 granules par jour un mois) , des dilutions hormonales après la ponction peuvent rendre service (choix des hormones diluées variable en fonction des symptômes).

D’autres pratiques sont intéressantes comme l’ostéopathie, l’acupuncture, le yoga. La PMA sociétale doit être prise en charge en médecine intégrative, c’est à dire par une alliance des pratiques complémentaires aux pratiques conventionnelles pour une prise en charge globale de l’individu.

L’homéopathie présente l’intérêt d’être peu coûteuse, dénuée d’effets secondaires et d’interactions médicamenteuses ce qui en fait une pratique de choix pour aider les patientes à passer le cap de la PMA.

Règles hémorragiques, un problème sociétal…

Les règles hémorragiques sont appelées par les professionnels de santé « ménorragies » ou « ménométrorragies » si elles sont associées à des saignements en dehors des règles . On voit maintenant aussi l’abréviation « SUA » pour Saignements Utérins Abondants.

Derrière ce terme, se cachent beaucoup de souffrance physique et psychique et le sentiment pour les patientes parfois de ne pas être prises en charge comme elles le souhaiteraient, surtout si aucune pathologie n’est identifiée.

Les règles sont la conséquence d’un épaississement de l’endomètre en fin de cycle, environ 14 jours après l’ovulation en l’absence de grossesse.

Les règles hémorragiques sont définies par un flux anormal, avec des changements de protection plus de 6 fois par jour et/ou une durée de plus de 7 jours. L’évaluation est faite par le score de Higham. Je reconnais que je l’emploie rarement, mais il peut être intéressant pour suivre les traitements. Pendant la quantification, il faut utiliser des tampons ou serviettes, la culotte menstruelle ou la cup rendant difficile l’estimation des pertes.

Le retentissement de ces ménorragies est

-physique: risque d’anémie, de fatigue chronique

-psychique: gêne lorsqu’il y a des fuites visibles, gêne la nuit pour le partenaire, sentiment d’insécurité -sociale: impact sur le travail, inquiétude en cas de déplacements professionnels ou personnels… –financière: le coût des protections hygiéniques grève le budget des étudiantes et des familles. Les culottes menstruelles ou cup sont plus économiques, mais l’investissement de départ plus onéreux. A quand la distribution gratuite dans les collètes et lycées ou le remboursement de culottes menstruelles à chaque femme après la puberté?

Pourquoi parler d’un problème sociétal?

3 à 30% des femmes souffrent de règles hémorragiques. Cette problématique des règles a été longtemps tabou, même dans la religion où les règles sont considérées comme un signe d’impureté . Force est de constater que de plus en plus de jeunes femmes, voire même très jeunes consultent pour des règles hémorragiques. Une des raisons évoquées de cette « épidémie » de règles abondantes est le fait que les jeunes-femmes lorsqu’elles sont au stade de foetus , dans leur enfance et au moment de la puberté, sont soumises à des perturbateurs endocriniens. Or ces fausses hormones induisent des leurres, qui font réagir de façon excessive certains récepteurs à hormones, en particulier les récepteurs à oestrogènes.

Qui consulter pour établir le diagnostic: son médecin traitant , un (e) sage-femme ou un (e) gynécologue qui sauront prescrire le premier bilan et adresser au professionnel compétent. Des consultations spécialisées existent dans certains hôpitaux, par exemple l’hôpital de la Croix Rousse à Lyon qui a ouvert une consultation spécialisée en décembre 2021 (en hospitalisation de jour pendant 3 heures).

Les causes de ces ménorragies sont la plupart du temps fonctionnelles, c’est à dire sans lésion organique. On évoque alors un déséquilibre hormonal, responsable d’un épaississement anormal de l’endomètre par exemple. Ces situations sont fréquentes à l’installation de la puberté et au moment de la périménopause.

Des causes organiques doivent être recherchées. Chez la toute jeune-fille, il faut éliminer une anomalie de l’hémostase, par un bilan sanguin approprié: NFS, plaquettes, ferritine, réticulocytes, TP, TCA, fibrinogène, activité Willebrand et facteur VIII, TSH. Une échographie est aussi proposée pour mesurer l’endomètre, car chez la jeune-fille, en raison de l’installation du cycle, un déséquilibre en faveur des oestrogènes et en défaveur de la progestérone peut occasionner un épaississement anormal de l’endomètre et des règles en conséquence abondantes.

Chez les femmes plus âgées, rechercher par une échographie des polypes, des fibromes; la coexistence de règles abondantes et d’endométriose est fréquente . Dans ce cas, il existe souvent des dysménorrhées (douleurs de règles ) associées. L’IRM peut être indiquée car plus performante que l’échographie pour le diagnostic d’endométriose.

La prise en charge

La prise en charge consiste dans le traitement de la cause s’il y en a une: chirurgie pour ablation de polypes, de fibrome, traitement hormonal (progestatifs ou pilule oestro-progestative) si déséquilibre hormonal.

Le traitement d’urgence des règles abondantes et le traitement des ménorragies fonctionnelles ou liées à un trouble de l’hémostase repose sur l’acide tranexamique: 2 à 4 g par jour 5 jours , 3g par jour chez l’adolescente de plus de 50 kilos et 2 g par jour pour un poids entre 40 et 50 kg.

Un traitement par fer sera prescrit en cas d’anémie définie par un abaissement du taux d’hémoglobine. La ferritinémie est le reflet de la réserve en fer, mais ne définit pas une anémie.

Choisir un traitement par fer bien toléré, pour améliorer l’observance. L’association à de la lactoferrine est intéressante car elle augmente l’absorption du fer.

www.vidal.fr/actualites/30284-les-saignements-uterins-abondants-sont-sous-diagnostiques

La place des pratiques complémentaires

L’homéopathie n’est bien évidemment pas indiquée seule comme alternative au traitement chirurgical, au traitement hormonal ou martial lorsqu’il existe des hémorragies sévères ou une anémie sévère. Elle est indiquée dans ce cas en complément des traitements, en préparation opératoire.

Je prescris des traitements homéopathiques pour régulariser les cycles, en particulier chez la jeune-fille ou chez les femmes qui ne veulent pas prendre d’hormones ou qui en ont une contre-indication . Il s’agit de dilutions hormonales comme FOLLICULINUM en 15 CH, et le fonctionnement hormonal et des médicaments homéopathiques pendant les règles pour tenter de diminuer le flux.

L’interrogatoire homéopathique fait préciser la couleur des règles, les signes associés. Nous pouvons aussi identifier des terrains particuliers (constitution, comportement, antécédents) , que le traitement homéopathique peut équilibrer.

Citons en cas de sang rouge: PHOSPHORUS (hauteur de dilution variable en fonction de la similitude) sera préconisé pour une patiente qui a tendance à saigner (saignements de nez, de gencives, règles abondantes depuis la puberté), avec des éléments du terrain phosphorique comme l’hyperesthésie émotionnelle, MILLEFOLIUM 5 CH, IPECA 5CH si état de malaise pendant le saignement,

en cas de sang noir: SECALE CORNUTUM si règles qui durent très longtemps, CHINA RUBRA (si caillots importants

La médecine traditionnelle chinoise et en particulier l’acupuncture peut être intéressante.

La place de l’hygiène de vie

Une alimentation riche en fer est conseillée: le fer est mieux absorbé lorsque l’on consomme des aliments d’origine animale: abats( foie, rognons), boudin, un peu moins dans les autres viandes de boeuf, cheval, porc, mouton.

Les aliments d’origine végétale riches en fer sont essentiellement les légumineuses (lentilles par exemple) , les algues (spiruline).

Les aliments riches en vitamine C (agrume, tomate, poivron, brocoli, fraise…) favorisent l’absorption du fer s’ils sont pris dans le même repas. Eviter le thé, café et sources de calcium gênant l’absorption du fer lors d’un repas qui contient des aliments riches en fer.

L’activité physique régulière permet une amélioration du fonctionnement de l’axe hypothalamo-hypophyso-ovarien et donc une régulation hormonale.

Conclusion

Les règles abondantes sont une vraie problématique de santé publique. Elles touchent des toutes jeunes-femmes. Une prise en charge rapide est nécessaire pour éviter les conséquences physiques, psychiques et sociales.

Expliquer les règles est très important et très tôt en amont de la puberté . L’explication reste nécessaire lors des consultations gynécologiques. Je vous conseille les excellents livres de Elise Thiebaut, Ceci est mon sang et pour les plus jeunes « Les règles, quelle aventure »

LE CANNABIS A VISEE MEDICALE : une RENAISSANCE chapitre 1: définition, sémantique et usages

Je suis toute « jeune  » (!) diplômée du Diplôme interuniversitaire portant sur l’usage médical du cannabis ( universités de Montpellier et de Paris Sarclay).

J’ai envie de vous faire connaître les potentiels de cette thérapeutique et ses limites car, comme pour le sujet de l’homéopathie, on entend des « pour », des « contre », « sachants » qui,bien souvent, parlent sans connaitre, tant parmi les professionnels de santé, que parmi les patients.

De quoi parle-t-on?

Le cannabis est une plante qui est aussi appelée chanvre. Cette plante contient plus de 500 molécules actives, dont des cannabinoïdes. Nous verrons dans un autre chapitre sa composition. Parmi ces cannabinoïdes, les deux plus connus sont le CBD (cannabidiol), non psychoactif et le THC (ou Delta 9 Tétra Hydrocannabinnol), psychoactif, responsable de l’effet planant et de l’addiction.

Cultivée depuis la nuit des temps (on parle de 10000 ans avant JC), la plante cannabis a plusieurs usages:

-le plus connu actuellement malheureusement, est l’usage récréatif.

Dans ce cas, on emploie les termes Hashish, marijuana, weed, ganja, beuh, ou tout simplement joints (qui signifie simplement le fait de fumer du cannabis).

L’emploi récréatif est lié à la composition des produits renfermant des doses de THC importantes, puisque l’effet recherché est l’effet psychoactif. Les derniers produits sur le marché peuvent renfermer jusqu’à 32% de THC.

C’est le vrai danger du cannabis récréatif avec un risque d’addiction et de délires psychotiques en particulier chez les adolescents.

Notre pays mène une répression sévère vis à vis du cannabis. Or c’est un des pays où la consommation est la plus élevée et où l’entrée dans la consommation se fait à l’âge le plus jeune. Le cannabis étant illégal, aucune forme d’information ou d’éducation chez les jeunes consommateurs n’est possible puisqu’ils ne peuvent pas avouer leur addiction, sans risquer de condamnation.

-l’usage bien-être se développe vitesse grand V: on parle de CBD bien-être ou cannabis light. Il s’agit de produits à base de Cannabidiol (CBD), avec moins de 0.3% de THC, qu’on trouve en vente libre dans les CBD shops, certains bureaux de tabac et quelques pharmacies (alors que pourtant, le CBD bien-être n’a pas le statut réglementaire de compléments alimentaires). Les indications retrouvées sont les troubles du sommeil, l’anxiété, les douleurs musculaires et articulaires, en raison des effets relaxants du CBD. En aucun cas, ce CBD tel qu’il est commercialisé ne doit avoir d’indications dans des pathologies. Il s’agit simplement d’un effet mieux-être. Pour autant, il existe des interactions avec certains traitements médicamenteux et des contre-indications. Je suis toujours extrêmement choquée d’entendre un buraliste conseillé des doses de CBD à des personnes qui lui parlent d’indications médicales.

l’usage médical commence enfin en France avec « l’expérimentation  » menée par l’ANSM (agence Nationale de Sécurité du Médicament) depuis mars 2021. L’expérimentation concerne 5 indications: la spasticité douloureuse (par exemple dans le cas de patients atteints de Sclérose en plaques), les douleurs neuropathiques, les soins palliatifs, certains symptômes liés au cancer (nausées, vomissements) et l’épilepsie réfractaire à d’autres traitements. Les médicaments contiennent des ratios différents de CBD et THC (CBD dominant, CBD et THC équilibré ou THC dominant), ce qui leur donne des effets différents. Le médecin autorisé à les prescrire a suivi une formation imposée par l’ANSM et va pouvoir changer le pourcentage de CBD ou THC en fonction de la réaction du patient. De même il peut proposer des formes orales et des formes inhalées (pour un effet plus puissant mais plus court).

Le but de l’expérimentation n’est pas un objectif d’études, car il existe suffisamment d’études dans le monde entier pour justifier des indications. Il s’agit de voir si dans notre pays, un circuit de distribution du cannabis médical est possible. Et force est de constater que ce n’est pas gagné: peu de médecins expérimentateurs, difficulté à inclure les patients, difficultés à obtenir le médicaments car peu d’officines de ville se sont engagées dans l’expérimentation.

Aussi l’expérimentation qui devait se terminer en Mars 2023 est poursuivie jusqu’en Mars 2024, avec une grande déception des patients et des médecins convaincus par la pertinence de la légalisation du cannabis à visée médicale.

Prochain chapitre: la composition de la plante

HALO SUR LES IPP, médicaments contre l’acidité de l’estomac

Vous prenez peut-être et depuis longtemps du oméprazole (MopralR), ésoméprazole (InexiumR), lansoprazole (OgastoroR, LanzorR), pantoprazole (EupantolR, InipompR…), rabéprazole (ParietR…). On vous l’a prescrit pour protéger votre estomac d’un ulcère ou parce que vous aviez des brûlures à l’estomac. Demandez aussi aux personnes âgées de votre entourage qui souvent prennent ces médicaments depuis une hospitalisation et ne les ont jamais arrêtés.

Le principe d’action

Les IPP sont les inhibiteurs de la pompe à protons. Ils sont commercialisés depuis 1987 en France. leur principe est simple, ils réduisent l’acidité gastrique, en bloquant la pompe à proton qui fabrique H+, responsable de l’acidité gastrique.

La tolérance de ces IPP est bonne avec moins de 3% d’effets secondaires comme les céphalées et des troubles digestifs. cette bonne tolérance est un facteur de traitements non indiqués et de prescription longue inappropriée. Or, des traitements longs peuvent entraîner:

-l’apparition d’une gastrite chronique atrophique (inflammation de l’estomac), facteur de risque de cancer gastrique (sans confirmation certaine du risque actuellement )

-l’augmentation des fractures ostéoporotiques par malabsorption du calcium et inhibition de la pompe à protons des ostéoclastes (cellules destructrices de l’os), ce qui entraînerait un déséquilibre du métabolisme osseux

-l’augmentation de pneumopathies; l’acide gastrique normalement secrété empêche la colonisation de l’estomac par des bactéries. Les anti-acides enlèvent cette protection immunitaire et permettent la colonisation par des bactéries dangereuses comme le « clostridium difficile ». Des infections intestinales ont aussi été rapportées.

-l’IPP peut aussi cacher un réel cancer gastrique qui s’exprimerait par des symptômes de brûlures digestives, masqués par l’IPP avec un retard diagnostique préjudiciable.

-Chez les personnes âgées, il a été observé une augmentation du risque de démence.

L’abus de prescription

En 2019, c’est 16 millions de patients qui ont été traités par IPP en France et il apparait que la prescription n’était pas justifiée dans la moitié des cas, obligeant la Haute Autorié de Santé (HAS) à donner des conseils de bonne pratique aux médecins.

L’autorisation de mise sur le marché repose essentiellement sur le traitements des ulcères.

Le premier message de bon sens consiste à ne pas prescrire systématiquement des IPP dans des situations qui ne les justifient pas , soit en initiation, soit en renouvellement. Par exemple, il n’est pas normal de prescrire des IPP en prévention d’ulcère chez des patients prenant des anti-inflammatoires non stéroïdiens qui n’ont pas d’autres facteur de risque, situation extrêmement fréquente. De même des douleurs non bilantées ou une sensation d’inconfort digestif ne relèvent pas de la prescription d’IPP

Autre message: dans le reflux gastro-oesophagien (passage d’acide de l’estomac dans l’oesophage), la prescription ne doit pas dépasser 4 semaines et doit être réévaluée à ce terme. L’indication est la sensation de brûlures digestives, (pyrosis) ou de régurgitations acides.

A retenir: Eviter de commencer un traitement par inhibiteurs de la pompe à protons sauf indication validée et ne pas en prolonger la prise au-delà de 4 semaines sauf avis éclairé.

Les alternatives existent, rendez-vous au prochain post !

https://www.fmcgastro.org/texte-postu/postu-2018-paris/effets-secondaires-des-ipp-au-long-cours/

https://www.has-sante.fr/upload/docs/application/pdf/2022-09/fiche_bum_-_bon_usage_des_inhibiteurs_de_la_pompe_a_protons_ipp.pdf

Expo cancers à la cité des sciences à Paris: à ne pas manquer

Il fallait oser, une exposition « grand public » sur un thème aussi « touchy » que le cancer et c’est réussi!

Intéressante, accessible à tous, vulgarisée mais pas trop, très bien documentée, ludique, cette exposition permet de rentrer dans le thème du cancer par plusieurs voies:

-l’histoire du cancer et de l’humanité : le cancer n’est pas un fléau des temps modernes. Il est né il y a plus de 500 millions d’années et a suivi l’évolution de nombreuses espèces.

-les différentes étapes aboutissant à un cancer: vous vous installez sur un canapé et au plafond défilent les différentes étapes, initiation qui correspond à la lésion de l’ADN, promotion avec la multiplication cellulaire. Ces étapes sont encore réversibles, puis si la réparation ne se fait pas ou que le facteur cancérogène persiste, arrive la troisième phase, irréversible, c’est celle de la progression avec changement de caractéristiques de la cellule qui devient cancéreuse. Elle échappe alors à tout contrôle, devient invisible pour notre système immunitaire, fabrique des vaisseaux , bref se transforme en envahisseur.

-la recherche en cancérologie: il n’y a pas un cancer, mais des cancers. Il n’y a donc pas un traitement mais des traitements et les innovations dans ce domaine sont multiples. Pour autant, comme le dit Alain Eychène, commissaire scientifique de l’exposition, « éradiquer le cancers comme une pandémie avec un vaccin? Non, car nous ne pouvons pas aller contre le processus évolutif qui entend que tout individu génère régulièrement des mutations entraînant l’apparition de cellules cancéreuses…. Par contre, il est de notre pouvoir de minimiser les risques en en diminuant au maximum l’exposition aux facteurs cancérogènes, avec la prévention primaire »

-des interviews de personnalités médicales et de patients, dont Catherine Tourette-Turgis qui a créé en 2010 l’université des patient-e-s Sorbonne Université, formation diplômante pour les patients qui veulent devenir patients partenaires. J’ai eu la chance de rencontrer Catherine alors que je visitais l’exposition et le combat qu’elle mène depuis sa maladie est remarquable. Elle donne l’occasion à des patients ayant subi une pathologie chronique d’acquérir une pédagogie pour mettre au service de la collectivité leurs connaissances et leur expérience.

-des témoignages bouleversants et plein d’espoir de patient(e)s qui ont subi l’annonce du cancer et le parcours de combattant qui a suivi.

– un mur dédié à la qualité de vie et aux soins de support, avec mention des pratiques complémentaires et de l’oncologie intégrative. Une grande déception pour moi, que l’homéopathie ne soit pas mentionnée, elle, qui, dans l’étude Vican 5, est la première pratique complémentaire utilisée par les patients atteints de cancer. Dans cette étude, elle est utilisée par 58% des patients atteints de cancer qui sont soutenus en plus de leurs traitements du cancer par les pratiques complémentaires.

https://www.e-cancer.fr/Expertises-et-publications/Le-point-sur/La-vie-cinq-ans-apres-un-diagnostic-de-cancer/L-enquete-VICAN5

Un seul conseil: Visitez cette exposition! Vous avez jusqu’au 8 Août!

Un clin d’oeil et un Bravo à Frédérique, rédactrice du journal de l’exposition et co-autrice de notre livre « Plus forts contre le cancer »

Homéopathie et soins de support, une évidence

L’accompagnement global des patient(e)s atteint de cancer est fondamental.

Les traitements conventionnels du cancer comprennent la chirurgie, la radiothérapie, la chimiothérapie, l’immunothérapie. Leur but est de tuer les cellules cancéreuses et pour l’immunothérapie d’entraîner des réactions immunitaires pour que l’organisme lutte contre le cancer.

Autrefois, une personne sur 3 décédait du cancer, c’est maintenant une sur deux, grâce à l’efficacité des traitements , mais aussi au dépistage précoce de certains cancers.

Pour autant, vivre la période de traitement du cancer est compliquée en raison des effets secondaires nombreux des protocoles anti-cancéreux. C’est la place des soins de support, soins complémentaires qui visent à traiter les symptômes liés à la maladie ou les effets secondaires des traitements. L’association francophone des soins oncologiques de support les définit comme “l’ensemble des soins et du soutien nécessaire aux personnes malades atteintes de maladies graves, conjointement aux traitements spécifiques, tout au long de la maladie lorsqu’il y en a”.http://afsos.org/les-soins-de-support/mieux-vivre-cancer/.

Par exemple, des antalgiques vont calmer la douleur qui peut survenir dans certains cancers, les anti-émétiques (anti vomissements) préviennent les vomissements des chimiothérapies.

C’est dans cette catégorie qu’interviennent les pratiques complémentaires comme l’homéopathie.

Les médicaments homéopathiques présentent l’intérêt d’être efficaces comme en témoigne l’étude du Professeur Frass, publiée en 2020 dans « the Oncologist »* . Vous retrouverez la présentation de cette étude randomisée versus placebo dans ce blog (Septembre 2021) dans ce blog qui fait la preuve de l’efficacité d’une prise en charge individualisée avec une diminution significative des symptômes comme l’insomnie, la douleur, la nausée, la fatigue, la perte d’appétit .

L’autre intérêt de l’homéopathie est l’absence d’effets secondaires et l’absence d’interactions médicamenteuses avec les traitements du cancer, raison pour laquelle les oncologues l’autorisent.

Voici quelques exemples de médicaments homéopathiques qu’il est possible de prendre en prévention ou en traitement d’effets secondaires.

-Si chirurgie, la prescription d’ARNICA 9 CH 5 granules deux fois par jour avant la chirurgie et dès le lendemain pendant 15 jours a pour objectif d’améliorer la récupération de l’organisme après le traumatisme chirurgical. Je reviendrai dans un prochain post sur une étude montrant l’intérêt de deux médicaments homéopathiques dans la chirurgie du sein.

-En cas de chimiothérapie, l’effet le plus fréquent est la survenue de nausées. En systématique, NUX VOMICA 5 CH peut être pris le matin de la chimiothérapie à raison de 5 granules par prise, et renouvelé 4 à 6 fois par jour en fonction de l’intensité des symptômes nauséeux, puis espacer lorsque cela va mieux.

-Les douleurs articulaires sous hormonothérapie répondent bien à RHUS TOX 9 CH et RUTA GRAVEOLENS 9 CH: 3 granules de chaque 2 fois par jour pour améliorer ces douleurs de dérouillage (impression d’être rouillé, avec amélioration au mouvement lent)

Si vous souhaitez d’autres protocoles, demandez conseil au pharmacien. Depuis 2020, une convention signée avec Ameli permet à certains pharmaciens de proposer des consultations d’accompagnement des cancers traités par voie orale. Le conseil homéopathique en fait partie.

Vous pouvez aussi aller sur le site de la SHISSO (Société Homéopathique Internationale de Soins de Support en Oncologie) https://www.shisso-info.com/où sont détaillés les protocoles en fonction des traitements.

Enfin, une consultation individualisée auprès d’un médecin homéopathe peut permettre de répondre à des demandes spécifiques en fonction des traitements, du terrain de la personne et la téléconsultation est particulièrement adaptée à ce type de consultation de soins de support.

Ne subissez pas les effets secondaires du cancer ou de ses traitements, demandez conseil à votre pharmacien ou à votre médecin et pensez aux associations (Ligue contre le cancer, Centres Ressource…)

*Frass M, Lechleitner P, Gründling C, et al. Homeopathic Treatment as an Add-On Therapy May Improve Quality of Life and Prolong Survival in Patients with Non-Small Cell Lung Cancer: A Prospective, Randomized, Placebo-Controlled, Double-Blind, Three-Arm, Multicenter Study [published correction appears in Oncologist. 2021 Mar;26(3):e523]. Oncologist. 2020;25(12):e1930-e1955.

La vulve comme vous ne l’avez jamais vue

Merci à Klint’in
Merci à Foufoun Art

Le 23 mai, à Lyon, a eu lieu un congrès « le Printemps du périnée » , un challenge qui était de réunir des professionnels de santé multi-disciplinaires, sages-femmes, médecins généralistes, gynécologues, kinésithérapeutes et d’autres professions para-médicales.

Ce congrès était « marrainé »(!) par les docteurs Véronique Prunaret Julien et Sandra Ronger Salve

Au cours de ce congrès ont été évoqués: le dépistage des vulvodynies, les maladies dermatologiques vulvaires, les douleurs du post partum, les douleurs pelviennes chroniques

J’ai animé un atelier sur la place de l’homéopathie dans les douleurs vulvaires.

L’homéopathie permet d’accompagner les patientes qui ont des douleurs vulvaires. L’interrogatoire précis va s’intéresser à la cause, à la manifestation des douleurs (décharges électriques, brûlures, impression d’écharde..) et aux symptômes associés (gonflement, démangeaisons, pertes …).

Rappelons que la prescription d’homéopathie dans le cadre des douleurs vulvaires fait obligatoirement suite à un examen clinique et à l’établissement d’un diagnostic précis. Des thérapeutiques conventionnelles peuvent être proposées.

Il est possible de prescrire des médicaments

-en fonction de la cause: « suite de traumatisme psychologique, sentiment d’injustice » évoque la prescription de STPAHYSAGRIA 15 CH une dose

« suite de traumatisme physique », comme l’accouchement va entraîner la prescription de ARNICA 9 CH 5 granules 2 fois par jour

-en fonction des symptômes

décharges électriques, brûlures évoquent des neuropathies, la prescription d’HYPERICUM 15 CH est licite

sensation d’écharde avec plaie coupante: NITRICUM ACIDUM 9 CH

-en fonction des signes d’accompagnement

par exemple: angoisse qui déclenche les symptômes, symptômes qui disparaissent avec la distraction (le fait de penser à autre chose)

pertes blanches abondantes : HELONIAS 5 CH 5 granules 2 fois par jour

démangeaisons , gonflement et pertes blanches: APIS 9 ou 15 CH 5 granules 2 fois par jour

-en fonction du terrain

et c’est là qu’intervient une « vraie » consultation approfondie avec un (e) médecin , un(e) sage-femme, un(e) pharmacien(ne) formé(e) en homéopathie et qui pourra en fonction du comportement, de la constitution, des antécédents médicaux personnels et familiaux, trouver le ou les médicaments de fond pour prévenir les récidives et améliorer durablement le fonctionnement de l’organisme.

Pour en savoir plus sur la vulve et les douleurs vulvaires, je vous conseille: le site « périnée bien aimé »https://perinee-bien-aime.fr/

le livre Au bonheur des vulves

Endométriose: la diagnostiquer précocément et plus facilement par un test salivaire

Le contexte: l’endométriose est la présence de cellules de l’endomètre en dehors de son endroit normal, l’utérus. C’ est une pathologie fréquente qui toucherait 10% des femmes, pourvoyeuse de douleurs essentiellement pendant les règles et d’un certain nombre d’infertilité. L’écart entre les premiers symptômes et le diagnostic est de 7 ans en moyenne. En cause, l’absence d’examen non invasif pour l’affirmer.

Le parcours diagnostique: la patiente consulte en général à cause de douleurs de règles ou de douleurs pendant les rapports. Elle a souvent vu son (sa) médecin généraliste, puis un(e) ou des sages-femmes ou un(e) ou des gynécologues. L’examen clinique permet parfois de suspecter l’endométriose, rarement de l’affirmer à moins d’objectiver des nodules d’endométriose dans le vagin. L’échographie pelvienne peut montrer des kystes d’endométriose ovariens mais certaines formes d’endométriose profonde échappent en général à l’échographie (sauf dans des mains d’experts). L’examen le plus performant est l’IRM qui nécessite une injection d’un produit de contraste. Il impose aussi de rester dans une machine pendant 30 minutes environ, ce qui n’est pas simple pour les personnes claustrophobes ou anxieuses. cet examen doit être interprété par des radiologues experts.

En clair, nous prescrivons beaucoup d’IRM mais souvent après des années d’errance diagnostique ou d’essais thérapeutiques.

Parfois même, le diagnostic est fait par une intervention chirurgicale, la coelioscopie lorsque les examens et la clinique sont discordants.

Nous sommes en attente en conséquence d’une méthode non invasive de « tri » des patientes fortement suspectes d’avoir une endométriose, à qui nous pourrions proposer une IRM et/ou une exploration coelioscopique. c’est l’objectif d’Endotest.

Son principe: Endotest est un test salivaire commercialisé par la société Ziwig. Il repose sur l’identification dans la salive des micro ARN qui participent à la physiopathologie de l’endométriose. L’endométriose est une pathologie inflammatoire avec prolifération cellulaire. Certains microARN interviennent dans la prolifération cellulaire, l’apoptose (mort cellulaire). Il est connu que le dérèglement de certains microARN est en relation avec l’endométriose.

L’étude princeps repose sur 200 patientes , la sensibilité du test serait de 96,7% (probabilité que le test soit positif chez une personne malade ou « vrais positifs ») , la spécificité de 100% (probabilité que le test soit négatif si la personne n’est pas malade ou « vrais négatifs »)

Il y a des « mais »:

-L’étude n’a pas considéré les jeunes-femmes de moins de 18 ans. or, c’est souvent ces jeunes-femmes qui nous posent problème car l’ IRM est agressive pour elles, et nous leur faisons courir des risques pour leur santé plus importants à leur jeune âge, en leur prescrivant la pilule sans certitude d’endométriose.

-Une seule étude sur 200 personnes mérite d’être confirmée. C’est le cas puisqu’une autre étude incluant 1000 patientes a débuté.

-Enfin, les négociations sont en cours pour savoir à quel prix le test sera commercialisé et s’il sera remboursé partiellement ou totalement. Un reste à charge trop important serait un frein à la diffusion de ce test.

Affaire à suivre! et nous l’espérons tous, une réelle avancée pour permettre rapidement le diagnostic de l’endométriose.

« L’homéopathie, une autre voie », à voir et à revoir sans modération

Le 29 Mars, à Riom, charmante ville du Puy de Dôme , j’ai pu participer à un ciné-débat sur l’homéopathie qui a réuni environ 85 personnes.

Après la projection du remarquable film de William Suerincke: Homéopathie une autre voie, nous avons animé un débat sur la recherche en homéopathie.

Ce film est en accès libre. Vous y trouverez des témoignages de vétérinaires, d’éleveurs, de cancérologues, de chercheurs.

https://www.youtube.com/watch?v=OL6V5vqfcSs

J’ai présenté rapidement quelques études en recherche fondamentale pour répondre aux objections comme « il n’y a rien dans l’homéopathie « ou  » c’est comme une goutte d’eau dans un lac ».

J’étais en compagnie de Patrice Rouchossé, vétérinaire, acteur dans le film et auteur du livre Homéopathie et animaux.https://echosdelaterre.com/ https://www.facebook.com/animhomeo https://www.facebook.com/%C3%89chos-De-La-Terre-239747953225010

Il soigne des animaux par homéopathie depuis des dizaines d’années. Comme chez les médecins avec la tribune du Figaro et le conseil de l’ordre, une réelle cabale contre les vétérinaires homéopathes est déclenchée depuis 2019 par le collectif zétérinaires. La question, est pourquoi? Quel inconvénient à traiter les animaux par homéopathie alors que c’est ce que souhaitent certains éleveurs? Comment croire que c’est l’effet placebo qui fonctionne sur des élevages de porcs ou de dindes?

S’est ensuite exprimée Martine Andreu, pharmacienne à Perpignan qui a témoigné de l’intérêt de l’homéopathie à l’officine tant pour les patients atteints de cancer que pour d’autres pathologies chroniques, en particulier les infections des voies aériennes supérieures.

De nombreuses personnes, sages-femmes, patients, pharmaciens, vétérinaires, éleveurs ont pu témoigner aussi de leur intérêt pour l’homéopathie. Une soirée régénérante, qui donne de l’espoir pour continuer à prescrire de l’homéopathie chez l’homme et l’animal, en contribuant ainsi à lutter contre l’antibiorésistance.

La recherche en homéopathie existe 6) L’homéopathie a une action démontrée sur des cellules immunitaires, les macrophages

Une très belle étude du Pr Bonamin (chercheuse et vétérinaire exerçant à l’université de Sao Paulo au Brésil), publiée en 2021, démontre l’efficacité de solutions homéopathiques sur les macrophages infectés par le BCG. J’ai eu l’occasion de présenter cette étude lors d’une conférence pour des médecins.

De quoi couper la tête à l’effet placebo de l’homéopathie, du moins dans cette étude!

L’étude est très simple: des macrophages, cellules de l’immunité qui interviennent dans la réaction inflammatoire sont infectés volontairement par le BCG (bacille de Calmett Guérin, voisin du bacille de la tuberculose).

Plusieurs groupes de cellules sont ensuite observés: certaines reçoivent une solution contenant un contrôle, sans solution homéopathique. D’autres sont traitées avec des solutions de différentes solutions homéopathiques diluées et dynamisées de Silicea et Zincum. Cette étude est randomisée et en double aveugle, c’est à dire que les laborantins ne savent pas ce qu’ils inoculent à ces macrophages.

Les macrophages ont une fonction de phagocytose, c’est à dire qu’ils sont capables de digérer des corps étrangers. Cette phagocytose comprend 4 étapes, l’adhésion à l’agresseur, l’internalisation du corps étranger, la destruction par des lysosomes (sortes d’enzymes gloutons capables de détruire le corps étranger), l’émission de cytokines , médiateurs chimiques qui signalent l’agression.

il est possible de mesurer ces étapes, en particulier l’activité des lysosomes et la production des cytokines.

Et bien, les résultats sont significatifs et certaines solutions homéopathiques plus que d’autres, en particulier Silicea 6 et 200 CH, ont une action sur la phagocytose.

Conclusion

Des solutions homéopathiques ont une action sur des cellules immunitaires et nul ne peut le nier…

Pinto SAG, Nagai MYO, Alvares-Saraiva A, Peres GB, Waisse S, Perez EC, Bonamin LV. Silicea terra and ZincummetallicumModulate the Activity of Macrophages Challengedwith BCG In Vitro. Homeopathy. 2021 Feb;110(1):52-61. doi: 10.1055/s-0040-1716367. Epub 2020 Dec 21. PMID: 33348418.